1. |
Eros
04:26
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S’il n’y avait que toi
Le mensonge serait vain
Il glisserait sur moi
Comme une peau de chagrin
Mais Ils et Elles sont tellement
Et je me divise
Autant de fois
S’il n’y avait que toi
S’il n’y avait que toi
Fractions charriées par les aimants
Mille bêtes jappant viscéralement
Aux abois
S’il n’y avait que toi
S’il n’y avait que toi
S’il n’y avait que toi
J’irais oisif comme un petit Musset
L’adage me tiendrait coi
« Luxe, calme et volupté »
Mais je n’ai d’yeux que
Pour Toutes et Tous
Je ne sais pas me retenir
Je te donne mon avenir
Pourtant l’Eros me pousse
Aux petites monts du jouir
S’il n’y avait que toi
S’il n’y avait que toi
Mon bonheur accompli
Ne solliciterait pas
Que j’eusse encore cent vies
S’il n’y avait que toi
Tout serait inchangé
Et même s’il n’y avait que toi
Demeureraient les pensées
S’il n’y avait que toi
S’il n’y avait que toi
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2. |
Les Chevaux
04:48
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Pourquoi cette tristesse
Et cette haine constante
Cette colère abominable
Tout se serre, se contracte, se rétracte
Par peur
Et je lâche les chevaux
Comme l’octopode lâche son encre
Je crache mon venin
J’hurle à l’intérieur
Mon ventre fait rage
Je ne suis pas heureuse
Pourquoi ?
Toute cette haine
Je voudrais disparaître
Là, maintenant
Et pleurer toutes les larmes
De mon pauvre corps
Peser ces mots
Je n’y arriverai pas
Ce n’est pas ma place
Intimement, je le sens
Intimement, je craque
Est-ce que les ténèbres vont tout avaler ?
Cette mascarade grotesque
Aidez moi pauvre de nous
Aidez nous pauvre de moi
Donnez nous la force de pouvoir essayer
Sorcière au plus profond de moi
Tout est bloqué
Là, dans la gorge
J’hurle à l’intérieur
Et je lâche les chevaux
Par peur
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3. |
Possédée
05:02
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Viens mon amour ce soir
Tu es si beau en moi
Délaissée dans le noir
Tout est si beau ce soir
Il ne faut pas avoir peur
Lorsque le monstre vert
Dévorera ton cœur
D’enfant
Et si un jour tu vois
Les cheveux des femmes
Sous de cruelles flammes
A force de trop y croire
On peut crever ce soir
Et si un jour tu vois
Les cheveux des femmes
Sous de cruelles flammes
A force de trop y croire
On peut crever ce soir
Alors tâchons de rêver vraiment
De se laisser couler
Dans le présent
Présent
Viens mon amour ce soir
Tu es si beau en moi
Délaissée dans le noir
Tout est si beau ce soir
Viens mon amour ce soir
Tu es si beau
Délaissée dans le noir
Tout est si beau ce soir
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4. |
Pogo
03:21
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5. |
Préférer se taire
03:32
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Fébrilité naissante
Irritable, aveuglée
Je traverse une pente Incertaine, mal éclairée
Au centre ça hurle
Ca gueule
Fort
Sans arrêt
Préférer se taire
Pourquoi dans vos yeux
Je n’existe pas
Pourquoi ma voix ne parvient pas
A vos oreilles
Il est déterminé
Mais
Trop accablé
De monter dans ce métro
Bondé
Blindé aux portes fermées
Le temps d’une station
Avant que ça empire
Voyageurs parisiens
Entrez donc par sa bouche
Détendez vous
Soyez serein
N’ayez crainte des regards louches
Le métro s’accélère
Puis il s’arrête
Dans des endroits malsains
Où les hommes ont cassés leur braguette
Ils pensent dominer les autres
C’est certain
Préférer se taire
L’aberration de ta prétention
Me fait hurler de rire
Préférer se taire
Voyager sous terre
Les larmes vont finir par m’inonder
Car à tout garder en moi, pour moi
Je ne vais pas tarder à suffoquer
Préférer se taire
Voyager sous terre
Préférer se taire
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6. |
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Les cloches pendues à vos cous
S’agitent à l’unisson
On ne peut se fier qu’à vous
Pour trouver l’issue de ces buissons
Tandis que les chiens gueulent
Pour prévenir des dangers
On ne sait ce que veulent
Nous montrer ces sentiers
Tenue sur une branche
Les sabots en équilibre
Une épine accroche ma manche
C’est l’hiver, ciel d’hiver
Ou du dimanche
Il n’y a qu’ici qu’on se sent libre
Se sentir vivre
Aux creux des arbres
En bas des cimes
Silencieuse comme le marbre
Contemplations qui nous raniment
Flammes et feux
Au fond de nos âmes
Et ma peau de paysanne
Le soleil crevant nos yeux
Et ma peau de paysanne
Tandis que les chiens gueulent
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7. |
Sauvez moi du chaos
04:30
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Sauvez moi du chaos
Regardes
Mon regard change
Mes yeux divaguent
Sous mon front brûlant
Vois ma faiblesse
Vois ce que je deviens
Une âme ratée
Le crayon à la main
Qui tente de subsister
Face à la médiocrité
Tu crois que tu as le droit de décider pour moi ?
De me laisser croupir
Sur une chaise sans vie et puis sans rien
Ne vois-tu pas que je ne suis pas
Inférieure à toi ?
Est-ce que tu crois qu’un jour
Tu le comprendras ?
Achèves moi, toi que j’annihile
Annihiles moi, toi qui m’achèveras
Sauvez moi du chaos
Tu en crèveras
De ta fausse, pauvre
Supériorité dégueulasse
Que tu puisses perdre ta force
Et j’en passe, je déraille
Je m’en fous, je partirai
A deux doigts de l’asphyxie
Mon crâne me brûle
Le front brûlant
Je veux t’éteindre
Je veux que cesse cette mascarade
Je veux t’éteindre aussi sauvagement
Que tu les as brûlées
A quand la perte de raison ?
Ou bien cet abandon ?
Que l’on attend depuis des jours
Que l’on attend depuis toujours
Ne vois-tu pas la haine qui arrive
A grands sabots
Si tu pouvais seulement m’envisager
Différemment
Je voudrais arracher tes yeux
Tu ne sais pas à quel point je t’en veux
Je voudrais faire couler ton restant de larmes
Afin de pouvoir soigner mon âme
Faudrait s’assagir ou alors quoi ?
On s’en ira ?
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8. |
L'intelligible
06:15
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Du haut de notre duo
Des hauts, des bas
De nos débats
Poursuivons ensemble l’intelligible
Dans cette ivresse qui vient la nuit
Lorsque le soleil se cache
Nous marchons vers une fin certaine
Elle se vengera enfin
De s’être faite souillée
Toutes ces années
Lorsque le soleil se cache
Elle a raison
Elle cessera enfin
De fermer les yeux
Dévores nous somptueuse merveille
Tu balaieras ensuite
D’un coup de vent
D’un coup de pluie
Nos restes et nos débris
Ta place est partout
Attendrir les rebords
Immoler les remords
Et ce son toujours qui se glisse
A nos oreilles
Il est là
Imposant
Cette grâce, cette aura
Fermons les yeux
Pour le sentir plus fort
Il est pleinement là
Femmes de ce monde
L’heure est venue
Etre ici, c’est ma place
C’est la tienne, faisons hurler nos voix
Pour que crève les meurtriers
Faiseurs de génocides
Humains et animals
Nous ne pouvons plus fermer les yeux
L’heure est venue
Immolons les remords
Dans un avenir meilleur, il n’y en a plus
Mais cet avenir meilleur, dis moi
Que son heure est venue
Car c’est presque triste
Mais je n’y crois presque plus
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POTOCHKINE France
POTOCHKINE, two souls, a powerful spell. Of love and anger. The tenebrous chant of a powerful voice, the tense rhythmic
tension of EBM and techno and the poetry as spells cast.
With their last album "Sortilèges", Potochkine reinvents EBM on the incandescent blackness of techno, synthpunk and cold wave ashes.
Contact: potochkine@gmail.com
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